29 août 2010

Les écluses

Ouais, ben c'était tranquille ici depuis quelque temps, hein...

Mais ce n'était pas dû à un manque de matière première, il faut le dire. Durant les deux derniers mois, j'aurais pu écrire facilement 250 posts sur tous les changements qui s'opèrent dans ma vie, en particulier autour de mon corps et de mon équilibre psychologique. Mais je ne voulais pas annoncer ma nouvelle grossesse trop prématurément, d'autant que mon lieu de travail compte plusieurs centaines d'employés et qu'une nouvelle de cet acabit se répand comme une traînée de poudre jusqu'au dernier commis du 3ième à qui vous n'avez même jamais adressé la parole.

Mais maintenant que tous mes amis Facebook ont eu vent de la nouvelle, par contre, j'ai des milliers de choses à dire! Je me dois de vous avertir, cependant: si vous ne voulez pas entendre parler de grossesse, de couple et d'enfants - ce que je comprends parfaitement - vous risquez de me trouver un peu gossante. Mais c'est un événement trop big pour que je m'empêche d'en décortiquer tout le merveilleux - et le ridicule, parfois.

Exemple de ridicule...
En 1,8 secondes, une Ferrari 248 F1 passe de 0 à 100 km/h.
Moi, je passe du calme plat plat plat à la crise de larmes IN-CON-TRÔ-LABLE.

Pas le style de crise dramatique, genre abîmes du désespoir, où plus rien ne me semble beau ni drôle. Au contraire: le genre de débâcle de larmes à laquelle se mêlent éclats de rires et gros câlins, parce qu'elle ne prend son origine nulle part, sinon dans le cocktail d'hormones qui me submerge. Hier, j'ai éclaté en sanglots après une pub de n'importe quoi.
Pas grave, ça m'a fait une bonne excuse pour me faire consoler. On ne saura simplement jamais de quoi...

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