05 mars 2010

Ma grande docilité

Tout au long de mes études primaires et secondaires, les professeurs de français nous répétaient sans cesse d’éviter les verbes « avoir », « être » et « faire » en composition écrite, nous enjoignant de trouver plus original. Ce que je considère tout à fait justifié, bien sûr.

Aujourd'hui, à chaque fois qu’un «j’étais » se glisse dans un de mes textes - fut-ce un courriel, fut-ce une note à Croustimignon laissée sur la table de la cuisine -, j’emploie toutes mes énergies à trouver un synonyme. C’est tellement plus joli, et puis ça prouve qu’on n’a pas bâclé. Mais surtout, j'ai l'arrière-feeling satisfaisant que Mme Dobja m'accorde son approbation (ce qui vous autorise à me traiter de lèche-bottes, bien entendu).

Notez que le Croustimignon en question n’a jamais eu la prévenance d'apposer de collant doux ou d'étoile dorée sur mes petites notes, hein, malgré tous mes efforts!
On se demande où s'en va la pédagogie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire