11 mars 2010

Un peu sensible (1)

Tantôt, à la caisse de l'épicerie.

À mesure que la gentille petite chick sous-payée scannait nos articles, Croustimignon et moi les emballions dans nos sacs de toile. En plaçant un sac à moitié vide dans le charriot, j'ai eu une pensée solidaire pour les naufragés du Titanic abandonnés, laissés sans ressources alors que des canots à peine remplis à la moitié de leur capacité s'éloignaient du navire. Oh que je me suis sentie cheap.
Allez hop, paquet de côtelettes, dans le sac. Tu ne seras pas le Jack Dawson qui crèvera sous ma gouverne aujourd'hui, c'est trop pour mes pauvres nerfs.

(Tu ne serais pas un peu sensible, Marie? Oh oui, ça se peut.)

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