22 mars 2010

Un peu de classement

À l'époque où je fréquentais le Cégep, une période de ma vie où je me nuançais vraiment beaucoup (tousse, tousse), j'avais mis au point un système de classement complètement arbitraire selon lequel je divisais les gens en type chat et type chien - système probablement inspiré par le type sauce/type poulet des pubs de St-Hubert. Pourquoi ce besoin de classifier? J'imagine que le monde entier devenait moins effrayant une fois divisé en sous-catégories...

D'un côté, il y a donc le type chien: enthousiaste, généralement heureux, souvent sportif et optimiste. De nature très sociable, le type chien critique peu et apprécie beaucoup. Il pardonne aisément la stupidité. À l'origine, dans mon esprit de cégepienne, Odie incarnait l'archétype parfait du type chien et Garfield, celui du type chat. Mais à l'échelle humaine, le premier type n'est pas forcément stupide et le second, pas forcément acide. Attends, je me nuance quand même un peu.

À l'autre bout du spectre, il y a le type chat. Être solitaire, critique et souvent pince-sans-rire, il préfère la réserve aux grands épanchements. Sa devise: on se garde une p'tite gêne. L'enthousiasme, c'est épuisant à la fin.

Est-il besoin de le mentionner, je m'incluais volontiers dans la deuxième catégorie. À l'époque, le type chien avait même quelque chose d'un peu péjoratif (oui bon, fin d'adolescence... manifestations de joie, ouache). Aujourd'hui, je suis juste très contente que le monde se compose d'une variété de personnalités (je tends vers le type chien, là, on note).

Ah le Cégep... Certains étudiants fumaient sans arrêt leur petit joint, d'autres ne mettaient simplement jamais les pieds en classe. Moi, par contre, j'assistais à la majorité de mes cours. Mais derrière mon regard attentif et sous des allures d'étudiante sérieuse, je n'écoutais pas tant que ça. Non, j'analysais chacun de mes professeurs et je les classais en type chien et type chat.

3 commentaires:

  1. HAHAHA! J'ai tellement déjà fait ça moi aussi! Je rajoutais même un petit côté "pff... les chiens, tellement dépendants affectifs." J'adore te lire Marie.

    Léa

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  2. @ David: essaie pas, t'as un gros fond de type chat, mon amour!

    @ Léa: merci!!

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