10 avril 2010

Le drame du poil

Je garde le souvenir impérissable d'un serveur dans un resto du centre-ville où j'ai dû mettre les pieds deux ou trois fois maximum. Son visage était parsemé de grains de beauté 3D desquels jaillissaient de longs, très longs poils qui battaient au vent. Personnellement, c'est le genre de chose qui me coupe l'appétit tout net. Et comme de fait, je n'y suis pas vraiment retournée depuis quelques années.

On admire une chevelure longue et fournie et on a envie d'y glisser les doigts. Alors que, on s'entend, les cheveux ne sont en fait que de longs poils très motivés qui se tiennent en gang. Par contre, un long poil isolé... Beurk. Déjà qu'on a la très pratique habitude de tondre, raser ou arracher une grande partie de ceux qui poussent aux endroits habituels... c'est dire combien les pauvres qui s'aventurent à pousser là où il ne faut pas sont stigmatisés à vie.

Oh là là, c'est pas drôle tout ça.

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